Glaucopsyche melanops

Glaucopsyche melanops (Boisduval, 1828) : l'Azuré de la Badasse

 

Cette espèce méditerranéenne ressemble beaucoup à G. alexis qui est beaucoup plus largement répandu, et il faut être attentif pour les identifier là où les deux peuvent se cotoyer.

 

Le recto du mâle est bleu intense assez foncé, avec une marge noire assez épaisse (plus que G. alexis). La femelle est brun sombre avec une base bleue. 

La distinction entre les deux Glaucopsyche se fait en regardant le verso. Les deux espèces ont en commun la série de gros points noirs cerclés de blanc alignés en arc sous l'aile antérieure, qui les distinguent notamment des Cupido et Everes. Chez G. melanops, il n'y a pas de suffusion bleue à la base des ailes postérieures. Par contre, il y a une série de macules sombres submarginales (parfois peu distinctes) aux antérieures et aux postérieures, qui sont absentes chez G. alexis

 

Ce papillon est répandu dans le pourtour méditerranéen, la basse vallée du Rhône et les Préalpes de Provence, où il vole au printemps. Il est lié à la plante-hôte de ses chenilles, la Badasse (Dorycnium pentaphyllum, une légumineuse), qui pousse dans les garrigues ouvertes. Il est également présent dans la péninsule ibérique, au Maghreb et déborde légèrement en Italie, mais il est absent de l'est du bassin méditerranéen bien que les biotopes y sont favorables. 

 

 

Glaucopsyche alexis

Glaucopsyche alexis (Poda, 1761) : l'Azuré des Cytises 

 

 

Cette espèce ressemble beaucoup à G. melanops qui est localisé en région méditerranéenne, et il faut être attentif pour les identifier là où les deux peuvent se cotoyer.

 

Le recto du mâle est bleu vif avec une marge noire assez fine (la marge est plus large chez G. melanops). La femelle est brun sombre avec une base bleue. 

La distinction entre les deux Glaucopsyche se fait en regardant le verso. Les deux espèces ont en commun la série de gros points noirs cerclés de blanc alignés en arc sous l'aile antérieure, qui les distinguent notamment des Cupido et Everes. Chez G. alexis, il y a une suffusion bleue à la base des ailes postérieures, toujours présente et qui peut occuper la quasi-totalité de la surface. Il n'y a pas de macules sombres submarginales. La taille de la ponctuation noire sous les ailes postérieures est variable, et elle peut être quasiment absente. 

 

Cette espèce est largement répandue en plaine, présent presque partout, mais rare ou absent en Bretagne, Normandie, Hauts de France. On le rencontre sur les prairies, fourrés et lisières, à la fin du printemps. Il est très lié à la présence de fourmis qui "soignent" les chenilles, qui se nourrissent de diverses légumineuses.